Pour rompre avec la monotonie des grands ensembles qui est déjà tant décriée, la circulaire ministérielle du 30 novembre 1971 dite « Tours et barres »16(*) impose de nouvelles formes d’urbanisation pour les villes moyennes. Désormais, les constructions d’immeubles « barres » ne doivent plus comprendre plus de trois cages d’escaliers, et les agglomérations de moins de 20 000 et moins de 50 000 habitants ont pour obligation de maintenir respectivement à 50 % et 30 % la part des maisons individuelles dans leur parc immobilier. En pleine période d’apogée du logement social, cette directive, qui a pour but de développer les habitations individuelles en particulier dans les Zones d’Aménagement Concerté (ZAC)17(*) de la périphérie, souhaite déjà rompre avec les effets d’exclusion causés par les grands ensembles.